Pour une Intelligence Artificielle Ethique
Avec un montant d’investissement qui dépassera les 500 milliards de dollars à l’horizon 2023[1] – selon les prévisions IDC, un acteur majeur de la prévision de tendance sur les marchés des nouvelles technologies, les technologies d’Intelligence Artificielle (ou IA) semblent se rendre incontournables, que ce soit dans le secteur bancaire, assurantiel, dans l’industrie ainsi que dans la vie quotidienne. Si on pense aisément aux véhicules autonomes ou encore à l’aide au diagnostic médical, il peut exister d’autres usages moins connus du grand public. Par exemple, une utilisation des IA dans le cadre de la lutte contre la fraude ou le blanchiment, de la segmentation client et l’analyse comportementale, du process KYC…
De ce fait, le pendant de l’essor des IA est la capacité du régulateur et des acteurs du marché à encadrer l’innovation, définir et appliquer des bonnes pratiques, sans pour autant la freiner. En effet, comment mettre en œuvre une réglementation qui vienne encadrer l’innovation en matière d’IA sans pour autant la freiner ? C’est d’autant plus vrai que les IA sont une matière neuve impliquant des technologies à la fois nouvelles et complexes, et qu’aucune partie prenante ne maîtrise de bout en bout. Si le métier ne maîtrise pas le sous-jacent technique de ses demandes, le Data Scientist ne maîtrise pas toujours les impacts des applications pratiques qui en sont faites. La multiplicité d’acteurs et la complexité technologique qu’elles impliquent nécessite une appréciation transverse des impacts.
Poser un cadre réglementaire apparaît ainsi nécessaire (et c’est d’ailleurs ce qui a été entrepris au niveau national et européen) mais est-ce pour autant suffisant ? Un usage peut entièrement entrer dans le cadre réglementaire, mais est-il pour autant souhaitable ?
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Nouvelles réglementations de transparence et de durabilité : quels impacts pour les institutions financières ?
Historique :
En 2015, après la COP-21, 196 pays ont signé l’Accord de Paris pour lutter contre le réchauffement climatique et maintenir la hausse bien en dessous de deux degrés d’ici 2100. Pour donner suite à cela, l’Union Européenne a fixé un objectif de neutralité carbone en 2050. Selon le ministère de la transition écologique, la baisse des émissions de gaz à effets de serre de 23% entre 1990 et 2018 dans la zone euro valide l’objectif à horizon 2020 (-20%), la Commission Européenne fixe la prochaine échéance à 2030 avec pour objectif une baisse de 50% par rapport à 1990. En réponse à ces objectifs, on peut noter qu’en France les investissements en faveur du climat représente 45 milliards d’euros en 2018 et l’État prévoit un budget de 37 milliards dans le projet de finances durables en 2021.
Malgré ces moyens et ces objectifs affichés, les résultats peinent à suivre au niveau national. En effet, on peut noter une augmentation du climat de 1,8°C entre 1990 et 2018 (supérieur à la moyenne européenne) et une baisse des émissions de gaz à effet de serre non conforme aux objectifs horizon 2020. Par conséquent, Le 3 février 2021, le tribunal administratif de Paris a jugé l’État comme étant responsable de manquements dans la lutte contre le réchauffement climatique à hauteur de ses engagements. Afin de concrétiser ces engagements en lois et d’initier la réalisation des objectifs, l’article 173 de la loi Transition Energétique pour la Croissance Verte (TECV) de 2015 vise à promouvoir les investissements durables en mettant en lumière des indicateurs de risques et de performance environnementaux. Concernant les banques, cela se traduit par une publication et un reporting régulier de leurs politiques et leurs offres d’investissements sur leur site internet, afin qu’elles intègrent les enjeux climatiques dans leurs stratégies. En outre, cela peut modifier le comportement des investisseurs dans leur choix d’investissement et leur gestion de portefeuille. La prise en considération d’indicateurs de risques et de performance extra financier peut les inciter à opter pour des investissements durables.
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Nos autres publications
Les points de vue d’ACI partners – Chantiers post-COVID
La première vague de l’épidémie semble être surmontée en France ; toutefois ses dommages économiques et financiers commencent à peine à se faire sentir.
Post période estivale et dans la nouvelle phase qui s’amorce, les acteurs du secteur financier auront à mener les travaux suivants :
- Tirer un bilan de la gestion passée, tant en matière d’impact que de réactivité et d’efficacité
- Reconsidérer leur organisation en prenant en compte l’évolution probable de l’organisation du travail et revoir leurs process, et les parcours clients
- Anticiper sur la gestion des risques consécutifs à cette crise (défaillance)
- Réallouer des ressources, se doter de nouveaux outils initier des réflexions sur leur business model,…
ACI peut vous accompagner dans la définition, préparation et exécution de vos principaux chantiers « Post Covid » . ACI dispose des ressources pour piloter et accompagner les changements à tous les niveaux requis dans le cadre de l’analyse et des transformations à mener :
- Rapport d’impact et diagnostic
- Conseil aux Directions Opérationnelles et Directions Générales, sans négliger l’information pour les Conseil d’Administration et les régulateurs
- Expertise en matière d’opérations de transformation opérationnelle ou de rupture
- Interventions sur mesure et mobilisation d’experts du secteur financier
Recevoir la présentation détaillée de notre offre
Si vous souhaitez récupérer la présentation détaillée de notre offre Chantiers post-COVID, nous vous invitons à nous contacter à l’adresse : contact@acipartners.fr
Les points de vue d‘ACI partners – Secteur financier & COVID-19 : les points d’attention à court terme en matière de gouvernance
Mardi 28 avril, ACI partners a enregistré un webinaire sur le thème des impacts du COVID-19 en matière de gouvernance pour le secteur financier.
Après deux webinaires (disponibles ci-dessous) dans lesquels nous avons traité des enjeux et des réponses concrètes à apporter en matière opérationnel et organisationnel dans le secteur de la banque et de l’assurance, ce troisième opus est plus directement destiné aux administrateurs et aux dirigeants.
Si vous souhaitez récupérer le support de ce webinaire, nous vous invitons à remplir le formulaire ci-dessous pour recevoir instantanément le lien de téléchargement ou à nous contacter à l’adresse : contact@acipartners.fr
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Les points de vue d‘ACI partners – Le secteur de la banque et le COVID-19
Mardi 14 avril 2020, ACI partners a enregistré un webinaire sur le thème des impacts du COVID-19 et des réponses concrètes à apporter dans le secteur de la banque.
Le monde est confronté depuis quelques semaines à une crise sanitaire majeure liée au « COVID-19 ». Les challenges pour le secteur bancaire apparaissent multiples et les impacts potentiellement significatifs. Nous vous proposons de partager avec vous notre analyse des principaux enjeux Finance/Risques et d’apporter de premières réponses concrètes à court terme.
Si vous souhaitez récupérer le support de ce webinaire, nous vous invitons à remplir le formulaire ci-dessous pour recevoir instantanément le lien de téléchargement ou à nous contacter à l’adresse : contact@acipartners.fr
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Les points de vue d‘ACI partners – Le secteur de l’assurance et le COVID-19
Mercredi 08 avril, ACI partners a réalisé un webinaire sur le thème des impacts du COVID-19 et des réponses concrètes à apporter dans le secteur de l’assurance.
Le monde est confronté depuis quelques semaines à une crise sanitaire majeure liée au « COVID-19 ». Les enjeux pour le secteur de l’assurance apparaissent multiples et les impacts potentiellement significatifs. Au travers de l’enregistrement de ce webinaire, et du support que vous pouvez télécharger, nous vous proposons de partager avec vous ci-dessous notre analyse des principaux enjeux Finance/Risques et d’apporter de premières réponses concrètes à court et moyen terme.
Si vous souhaitez récupérer le support de ce webinaire, nous vous invitons à remplir le formulaire ci-dessous pour recevoir instantanément le lien de téléchargement ou à nous contacter à l’adresse : contact@acipartners.fr
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La compliance et le M&A
Jeudi 21 Novembre 2019, ACI partners a tenu une conférence sur les enjeux conformité dans les projets de M&A (Fusion-Acquisition) avec ses partenaires De Gaulle Fleurance & Associés et Tillias.
Vous trouverez ci-dessous l’introduction de cette conférence par Nathalie de Larminat Bougnoux – société Tilias (10 minutes)
Si vous souhaitez recevoir notre point de vue global et la plaquette complète de l’événement, vous pouvez nous contacter via le lien ci-dessous.
Améliorer le traitement des «Personnes Politiquement Exposées» et des «negative news»
une double problématique sensible.
ACI partners et son partenaire Tilias sont membres du Groupe de Travail « Contrôle et Conformité » du Centre des Professions Financières qui réunit des dirigeants et des experts, autour de thématiques stratégiques clés et de problématiques sensibles du contrôle, de la conformité et d’ESG.
Nos derniers travaux ont porté sur les dispositifs de lutte contre la criminalité financière et notamment le traitement des « Personnes Politiquement Exposées » et des « negative news ». Vous pouvez en retrouver la synthèse en lisant notre article paru dans l’édition de décembre 2021 du magazine du centre.
Le Règlement Général sur la Protection des Données « RGPD », réglementation et enjeux dans les banques et assurances
L’objectif de cet article, au-delà de vous retracer la genèse de cette réglementation sur la protection de la donnée, est de mettre en évidence deux grandes tendances associées. D’une part, son impact sur le patrimoine applicatif des grands acteurs qui, encore aujourd’hui, tentent d’intégrer la contrainte de gestion de la donnée au niveau de l’architecture des systèmes d’information. D’autre part, sa transformation en véritable opportunité au niveau commercial, ou comment exploiter au mieux la masse d’informations client dont les entreprises disposent.
La première conséquence de ce règlement est la mise en œuvre de chantiers importants au sein des organisations afin de mettre en conformité leurs systèmes de gestion de la donnée, chantiers qui sont pour la plupart encore en train de s’écouler. En effet, les organismes, dans la mise en œuvre de cette réglementation au niveau pratique, peuvent se voir confrontés à certains écueils. Il est de ce fait nécessaire selon nous de comprendre dans un premier temps les coûts implicites qui y sont associés, mais surtout le bénéfice attendu dans une vision de long terme.
Il nous semble également bénéfique d’exposer les points structurants permettant de transformer cette contrainte réglementaire en un atout, participant à la qualité de la relation clientèle et à la confiance que chaque client doit avoir en sa banque, son assureur ou plus généralement son prestataire de service. Enfin, ne sous-estimons pas les impératifs de conduite du changement et le besoin d’une solide gouvernance de la donnée. La valorisation de la donnée est en effet un axe majeur qui découle directement de cette réglementation et qui touche, compte tenu des bouleversements technologiques, toutes les entreprises.
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Notre article sur l‘Intelligence Artificielle dans le secteur de la Banque et de l’Assurance
Les articles vantant les prouesses et les potentialités économiques des technologies d’Intelligence Artificielle ne manquent pas. Ceux s’inquiétant des impacts structurels, voire négatifs sur le marché de l’emploi sont également nombreux. Ce que l’on peut affirmer sans risque, c’est que :
D’une part, la transformation du fonctionnement des Back-Offices, des Middle-Offices (contrôle risques, analyse marché, etc.) et des Front-Offices (assistants pour les sales, remplacement des Front sur les activités de marché pour l’assurance vie, etc.) des acteurs de la Banque et de l’Assurance est en cours ;
D’autre part, cette transformation doit être maîtrisée et accompagnée si ces acteurs souhaitent bénéficier à de nombreuses solutions à valeur ajoutée associées à des cas d’usage concrets…
Notre précédent article publié sur la Revue Banque
Notre point de vue publié dans Revue Banque du mois de Mai 2019 porte sur la Résolution d’un établissement bancaire. Les Plans de Résolution pour leur mise en œuvre posent des questions organisationnelles et demandent une forte adaptabilité de l’établissement aux réactions et à l’évolution de son environnement et de ses partenaires.
Notre approche pragmatique et fondée sur le vécu nous permet d’apporter des solutions concrètes lors de nos interventions. Nous abordons dans cet article les 2 plans qui doivent être établis par chaque groupe bancaire européen (Plan de Rétablissement à caractère préventif, Plan Préventif de Résolution).
L’approche prend en compte le contexte de la BRRD, de la CRU au travers du MRU, de la qualification Failing or Likely to Fail, etc. Les options ouvertes amènent à de vrais choix pour les banques et les régulateurs lorsqu’il s’agit de passer à l’action.
A ce titre la prise en compte du MREL et des obstacles à la résolvabilité sera critique au regard des quelques exemples que nous apportons. Bien évidemment tout ceci s’intègre dans un contexte économique à considérer, ainsi qu’un timing de résolution qu’il conviendra d’apprécier en fonction des spécificités de la banque et des options retenues.
Enfin le recours aux mécanismes de Bail-In, la constitution d’une Bad-Bank, le run-off, ou l’arbitrage en cas de cession seront des facteurs explicatifs de la construction des plans et de leur adaptabilité le moment venu, sans oublier la part critique du rôle du Conseil d’Administration ou de Surveillance.
Pour en savoir plus, nous vous invitons à prendre connaissance de l’article sur le site de la Revue Banque :
Essor du télétravail
Apparu dans les années 50 aux Etats Unis, le télétravail n’a cessé d’évoluer au fil des innovations technologiques. La démocratisation de l’informatique et la généralisation d’internet devaient permettre la mise en œuvre de cette pratique pour le plus grand nombre, pourtant 70% des salariés ne travaillaient encore jamais à distance jusqu’en février 2019 (selon une étude de Malakoff Médéric).
Aujourd’hui, bien que sous la contrainte (il faut le reconnaitre), les pratiques évoluent rapidement. Les grèves des transports de la fin 2019 avaient déjà fait augmenter massivement le recours au télétravail. Aujourd’hui, avec la crise sanitaire, les entreprises se convertissent à marche forcée au télétravail à une échelle sans précédent. Alors que la banalisation de ce mode de travail s’accélère et que la presse se fait le relais de cette métamorphose, une question revient toujours : est-il envisageable et souhaitable, dans un futur proche, de travailler uniquement à distance ?
Un jour, la pandémie COVID-19 sera un mauvais souvenir mais cet épisode marquera sans doute une vraie rupture dans les modes d’organisation de nos entreprises. Voici quelques articles de notre revue de presse :
- L’express – Grève et coronavirus : la France vit-elle un tournant pour l’instauration du télétravail?
- LCI – Grèves + coronavirus = la plus vaste expérience de télétravail jamais menée ?
- Paris Match – Face au coronavirus, l’avènement du télétravail
- Forbes – Télétravail : Une Meilleure Productivité À La Maison qu’Au Bureau ?
- Le télétravail : sur la voie de la banalisation ?
- McKinsey (Eng) – A blueprint for remote working: Lessons from China
- L’Argus de l’assurance – Coronavirus : tensions sur le télétravail dans les mutuelles d’assurance